Dans le silence de la mort, où aucun cri n’a été entendu, s’est élevée la voix d’un enfant, comme venue d’un pays lointain. La voix s’est approfondie, m’a envahie de toute sa puissance. Lorsque cette voix m’a trouvée, elle a commencé à devenir réelle –
pleine de joie, de rires tintinnabulants,
heureuse comme rien d’autre que j’ai jamais entendu. La vie, au-delà de toute mort.
Quand la voix s’est tue, j’étais là, un stylo à la main et une page sur les genoux, sachant que les rires que j’avais entendus ne disparaîtraient jamais.